Bouygues Telecom s'apprêterait à supprimer de 1500 à 2000 emplois
Isolé après l'échec de la reprise de SFR, Bouygues Telecom préparerait un plan social d'envergure, estimé entre 1 500 et 2 000 personnes, sur 9 000 emploi
Bouygues Telecom dévoilerait son plan "de transformation" avec ses suppressions de postes, après les élections européennes
La facture sociale liée à l'échec de la reprise de SFR pourrait être salée. Bouygues Telecom préparerait un plan social très conséquent, portant sur 1500 voire 2000 postes supprimés, selon des sources syndicales citées par Le Figaro.
Après la surenchère d'engagements clamés par Martin Bouygues sur le maintien de l'emploi en cas de reprise de SFR, la déconvenue risque d'être grande parmi les salariés de l'opérateur.
Si ces chiffres sont avérés et confirmés, ce qui n'est pas encore le cas, la purge serait extrèmement sévère. L'opérateur emploie environ 9 000 salariés : 15 à 20 % de ses effectifs pouvant être affectés par ces mesures sociales.
Aucun détail ne devrait filtrer avant les élections européennes, selon un représentant du syndicat Force Ouvrière, mentionné par le quotidien.
L'échec de Bouygues Telecom dans la reprise de SFR remet au jour les difficultés éconnomiques rencontrées par l'opérateur depuis la guerre des prix déclenchée par Free Mobile en janvier 2012.
Le plan de départ volontaire de 2012/2013 a concerné 560 salariés
« Le chiffre d'affaires a baissé de 26 % en deux ans avec des coûts qui ont augmenté de 10 % » explique Alain Bernard, le représentant de F.O. Rien qu'en 2013, le chiffre d'affaires de Bouygues Telecom a baissé de 11 % pour un résultat opérationnel courant de 125 millions d'euros.
Ces informations viennent confirmer les inquiétudes exprimées par d'autres syndicats dès l'annonce de la perte de la bataille pour racheter SFR début avril 2014. A l'époque, la CFDT, qui relayait des rumeurs sur une éventuelle cession de Bouygues Telecom, demandait à la direction de l'opérateur transparence et explications envers ses salariés.
Un plan "de transformation" mis en place début 2012 s'était pourtant déjà traduit par 599 millions d'euros d'économie avec un plan de départ volontaires de 560 postes en 2013.
Isolé après l'échec de la reprise de SFR, Bouygues Telecom préparerait un plan social d'envergure, estimé entre 1 500 et 2 000 personnes, sur 9 000 emploi
Bouygues Telecom dévoilerait son plan "de transformation" avec ses suppressions de postes, après les élections européennes
La facture sociale liée à l'échec de la reprise de SFR pourrait être salée. Bouygues Telecom préparerait un plan social très conséquent, portant sur 1500 voire 2000 postes supprimés, selon des sources syndicales citées par Le Figaro.
Après la surenchère d'engagements clamés par Martin Bouygues sur le maintien de l'emploi en cas de reprise de SFR, la déconvenue risque d'être grande parmi les salariés de l'opérateur.
Si ces chiffres sont avérés et confirmés, ce qui n'est pas encore le cas, la purge serait extrèmement sévère. L'opérateur emploie environ 9 000 salariés : 15 à 20 % de ses effectifs pouvant être affectés par ces mesures sociales.
Aucun détail ne devrait filtrer avant les élections européennes, selon un représentant du syndicat Force Ouvrière, mentionné par le quotidien.
L'échec de Bouygues Telecom dans la reprise de SFR remet au jour les difficultés éconnomiques rencontrées par l'opérateur depuis la guerre des prix déclenchée par Free Mobile en janvier 2012.
Le plan de départ volontaire de 2012/2013 a concerné 560 salariés
« Le chiffre d'affaires a baissé de 26 % en deux ans avec des coûts qui ont augmenté de 10 % » explique Alain Bernard, le représentant de F.O. Rien qu'en 2013, le chiffre d'affaires de Bouygues Telecom a baissé de 11 % pour un résultat opérationnel courant de 125 millions d'euros.
Ces informations viennent confirmer les inquiétudes exprimées par d'autres syndicats dès l'annonce de la perte de la bataille pour racheter SFR début avril 2014. A l'époque, la CFDT, qui relayait des rumeurs sur une éventuelle cession de Bouygues Telecom, demandait à la direction de l'opérateur transparence et explications envers ses salariés.
Un plan "de transformation" mis en place début 2012 s'était pourtant déjà traduit par 599 millions d'euros d'économie avec un plan de départ volontaires de 560 postes en 2013.