Comment les gouvernements espionnent les clients de Vodafone
Dans certains pays, l’opérateur britannique est contraint de donner aux autorités un accès direct et permanent aux communications de ses clients. Mais il n’est pas autorisé à les citer.
Opération transparence chez Vodafone, le géant britannique des télécommunications. Ce vendredi 6 juin, l’opérateur a compilé pour la première fois les données relatives aux demandes d’interception auquel il est confronté dans les 29 pays où il est présent. Surprise : certains gouvernements disposent d’un « accès permanent aux communications des clients via leur propre accès direct ». Ce qui signifie que les autorités peuvent siphonner autant de données qu’ils veulent, sans demander rien à personne. Malheureusement, Vodafone n'a pas le droit de citer les pays en question. Selon The Guardian, ils seraient au nombre de six.
Dans son rapport, le groupe explique qu'il est obligé de se conformer aux lois des pays dans lequel il est implanté, sous peine de se voir retirer sa licence ou de poursuites pénales contre ses employés. « Nous devons par conséquent trouver un équilibre entre notre responsabilité de respecter le droit à la vie privée de nos clients et notre obligation légale de répondre aux demandes légales des autorités, ainsi que notre devoir de protéger nos employés », affirme le groupe.
Dans le rapport, Vodafone essaye de faire de son mieux. Pays par pays, l’opérateur liste le nombre de demandes légales quand il est autorisé à diffuser l'information. Neuf pays lui interdisent de révéler quoi que ce soit à propos des interceptions : Albanie, Egypte, Hongrie, Inde, Malte, Qatar, Roumanie, Afrique du Sud et Turquie.
Vodafone n’est pas la première société à publier ce type de rapport. Les géants informatiques comme Google, Twitter ou Microsoft ont également leur « Transparency Report », qu’ils mettent à jour régulièrement.
Dans certains pays, l’opérateur britannique est contraint de donner aux autorités un accès direct et permanent aux communications de ses clients. Mais il n’est pas autorisé à les citer.
Opération transparence chez Vodafone, le géant britannique des télécommunications. Ce vendredi 6 juin, l’opérateur a compilé pour la première fois les données relatives aux demandes d’interception auquel il est confronté dans les 29 pays où il est présent. Surprise : certains gouvernements disposent d’un « accès permanent aux communications des clients via leur propre accès direct ». Ce qui signifie que les autorités peuvent siphonner autant de données qu’ils veulent, sans demander rien à personne. Malheureusement, Vodafone n'a pas le droit de citer les pays en question. Selon The Guardian, ils seraient au nombre de six.
Dans son rapport, le groupe explique qu'il est obligé de se conformer aux lois des pays dans lequel il est implanté, sous peine de se voir retirer sa licence ou de poursuites pénales contre ses employés. « Nous devons par conséquent trouver un équilibre entre notre responsabilité de respecter le droit à la vie privée de nos clients et notre obligation légale de répondre aux demandes légales des autorités, ainsi que notre devoir de protéger nos employés », affirme le groupe.
Dans le rapport, Vodafone essaye de faire de son mieux. Pays par pays, l’opérateur liste le nombre de demandes légales quand il est autorisé à diffuser l'information. Neuf pays lui interdisent de révéler quoi que ce soit à propos des interceptions : Albanie, Egypte, Hongrie, Inde, Malte, Qatar, Roumanie, Afrique du Sud et Turquie.
Vodafone n’est pas la première société à publier ce type de rapport. Les géants informatiques comme Google, Twitter ou Microsoft ont également leur « Transparency Report », qu’ils mettent à jour régulièrement.