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Twitter ouvre les vannes de la pub
Le réseau social va tester l’insertion de messages sponsorisés dans les flux des utilisateurs. Il va également s’appuyer sur des curateurs ou des influenceurs pour attirer les twittos vers des produits.
La fête est finie. De plus en plus en difficultés, Twitter a décidé de se retrousser les manches pour aller chercher la croissance et, surtout, la rentabilité. Et bien évidemment, la première idée qui vient à l’esprit des dirigeants de ce service gratuit, c’est la publicité. Ainsi, le réseau social a annoncé vendredi l'expérimentation d'un nouveau service permettant d'insérer dans le flux des utilisateurs des messages sponsorisés pour des « produits et des lieux », afin de doper son chiffre d'affaires.
« Nous commençons l'expérimentation avec un petit nombre de produits et de lieux », a indiqué Amaryllis Fox, chef de produit du réseau social, dans un message posté sur un blog officiel. « Pendant que nous effectuons cet essai, vous êtes susceptibles de voir dans votre flux des pages et des groupes de pages qui sont partagées par des prescripteurs et des marques », a-t-elle déclaré. Cette initiative permettra d'élargir la plateforme de messages au-delà des simples tweets en permettant d'avoir accès à des informations complémentaires sur des produits et, dans certains cas, un bouton « acheter ».
Autre tactique marketing: la création de « collections » par un groupe de curateurs. « Nous avons invité un groupe de personnes influentes à partager certains de leurs endroits et objets favoris, a expliqué Mme Fox. Vous serez en mesure de parcourir des collections présentées par des personnes qui vous tiennent à cœur et d'avoir davantage d'informations sur les produits et les endroits que vous trouvez intéressants ». Cela pourrait consister en des messages de la chaîne HBO promouvant sa série télévisée « Game of thrones », ou des messages de l'actrice Reese Witherspoon concernant sa ligne de vêtements, a-t-elle cité en exemple. Une quarantaine de collections sont d’ores et déjà constituées, dont Beats by Dr.Dre, Disney Store, Nike ou Tech Crunch.
Les "collections" de Twitter
Ce n’est pas la première fois que Twitter cherche à monétiser ses flux. En 2013, le service avait autorisé des publicités ciblées en fonction des mots-clés dans le tweets. Mais le résultat ne semble pas avoir été à la hauteur des espérances. Ces nouvelles initiatives font suite à la révélation, jeudi dernier, du projet Lightning. En cours de développement, cette fonctionnalité vise à proposer aux utilisateurs en temps réel un ensemble d’évènements sélectionnés là aussi par un groupe de curateurs : un match, une actualité brûlante, une manif, etc. Le but de toutes ces expériences, c’est de trouver de nouveaux relais de croissance. Selon les dernières données disponibles, Twitter compte environ 300 millions d'utilisateurs actifs mais sa croissance est à la traîne par rapport à d'autres réseaux sociaux et les bénéfices se font toujours attendre depuis sa création en 2006. Il n'a attiré que moins de 1% des 145 milliards de dollars dépensés dans le monde cette année en publicité sur support numérique, selon la société spécialisée eMarketer.
Le réseau social va tester l’insertion de messages sponsorisés dans les flux des utilisateurs. Il va également s’appuyer sur des curateurs ou des influenceurs pour attirer les twittos vers des produits.
La fête est finie. De plus en plus en difficultés, Twitter a décidé de se retrousser les manches pour aller chercher la croissance et, surtout, la rentabilité. Et bien évidemment, la première idée qui vient à l’esprit des dirigeants de ce service gratuit, c’est la publicité. Ainsi, le réseau social a annoncé vendredi l'expérimentation d'un nouveau service permettant d'insérer dans le flux des utilisateurs des messages sponsorisés pour des « produits et des lieux », afin de doper son chiffre d'affaires.
« Nous commençons l'expérimentation avec un petit nombre de produits et de lieux », a indiqué Amaryllis Fox, chef de produit du réseau social, dans un message posté sur un blog officiel. « Pendant que nous effectuons cet essai, vous êtes susceptibles de voir dans votre flux des pages et des groupes de pages qui sont partagées par des prescripteurs et des marques », a-t-elle déclaré. Cette initiative permettra d'élargir la plateforme de messages au-delà des simples tweets en permettant d'avoir accès à des informations complémentaires sur des produits et, dans certains cas, un bouton « acheter ».
Autre tactique marketing: la création de « collections » par un groupe de curateurs. « Nous avons invité un groupe de personnes influentes à partager certains de leurs endroits et objets favoris, a expliqué Mme Fox. Vous serez en mesure de parcourir des collections présentées par des personnes qui vous tiennent à cœur et d'avoir davantage d'informations sur les produits et les endroits que vous trouvez intéressants ». Cela pourrait consister en des messages de la chaîne HBO promouvant sa série télévisée « Game of thrones », ou des messages de l'actrice Reese Witherspoon concernant sa ligne de vêtements, a-t-elle cité en exemple. Une quarantaine de collections sont d’ores et déjà constituées, dont Beats by Dr.Dre, Disney Store, Nike ou Tech Crunch.
Les "collections" de Twitter
Ce n’est pas la première fois que Twitter cherche à monétiser ses flux. En 2013, le service avait autorisé des publicités ciblées en fonction des mots-clés dans le tweets. Mais le résultat ne semble pas avoir été à la hauteur des espérances. Ces nouvelles initiatives font suite à la révélation, jeudi dernier, du projet Lightning. En cours de développement, cette fonctionnalité vise à proposer aux utilisateurs en temps réel un ensemble d’évènements sélectionnés là aussi par un groupe de curateurs : un match, une actualité brûlante, une manif, etc. Le but de toutes ces expériences, c’est de trouver de nouveaux relais de croissance. Selon les dernières données disponibles, Twitter compte environ 300 millions d'utilisateurs actifs mais sa croissance est à la traîne par rapport à d'autres réseaux sociaux et les bénéfices se font toujours attendre depuis sa création en 2006. Il n'a attiré que moins de 1% des 145 milliards de dollars dépensés dans le monde cette année en publicité sur support numérique, selon la société spécialisée eMarketer.
