eBay retire de la vente des souvenirs de l'Holocauste
Le site de vente aux enchères a retiré plus d'une trentaine d'objets souvenirs de l'Holocauste et a présenté ses excuses aux personnes que cela a pu heurter.
Les objets litigieux ont été retirés.
Le distributeur américain en ligne eBay a annoncé le 3 novembre 2013 retirer de la vente plus d'une trentaine de souvenirs de l'Holocauste qu'il proposait sur son site et a présenté des excuses pour ces enchères. « Nous sommes profondément désolés que ces objets aient été proposés sur eBay et nous les retirons », a annoncé un porte-parole du site.
« Nous n'autorisons pas les produits de cette nature. Nous avons des milliers de personnes chargées de maintenir l'ordre sur le site et nous utilisons les derniers procédés pour identifier des produits qui ne devraient pas être en vente. Nous regrettons profondément de ne pas avoir été à la hauteur de notre éthique », a déclaré un porte-parole de l’entreprise, précisant qu'eBay avait, en signe d'excuses, versé 30 000 euros à une organisation dont le nom n'a pas été dévoilé.
L'annonce d'eBay intervient après la publication d'un article dans le journal britannique Mail on Sunday qui avait trouvé sur le site des « dizaines » de souvenirs de l'Holocauste. Parmi ces objets figuraient un uniforme à rayures prétendument porté dans le camp de concentration d'Auschwitz et proposé à 18 000 dollars (13 300 euros), ainsi que des étoiles de David avec l'inscription « Jude » (juif en allemand) présentées jusqu'à 165 dollars (122 euros), selon le journal.
« Nous ne savons pas quand ces objets ont été proposés à la vente pour la première fois, mais nous enquêtons pour déterminer en quoi notre réglementation a failli », a assuré eBay. Le site de ventes aux enchères avait interdit la vente de tels objets en l’an 2000, d’abord en France, puis dans d’autres pays. Si à l’époque, le filtre ne semblait fonctionner que sur le mot « nazi » et pas sur les mots « Hitler » ou « SS » qui permettaient toujours d’accéder à des milliers d’objets, les mêmes recherches aujourd’hui ne renvoient plus que sur des livres, des timbres ou des pièces de monnaie.
Le site de vente aux enchères a retiré plus d'une trentaine d'objets souvenirs de l'Holocauste et a présenté ses excuses aux personnes que cela a pu heurter.
Les objets litigieux ont été retirés.
Le distributeur américain en ligne eBay a annoncé le 3 novembre 2013 retirer de la vente plus d'une trentaine de souvenirs de l'Holocauste qu'il proposait sur son site et a présenté des excuses pour ces enchères. « Nous sommes profondément désolés que ces objets aient été proposés sur eBay et nous les retirons », a annoncé un porte-parole du site.
« Nous n'autorisons pas les produits de cette nature. Nous avons des milliers de personnes chargées de maintenir l'ordre sur le site et nous utilisons les derniers procédés pour identifier des produits qui ne devraient pas être en vente. Nous regrettons profondément de ne pas avoir été à la hauteur de notre éthique », a déclaré un porte-parole de l’entreprise, précisant qu'eBay avait, en signe d'excuses, versé 30 000 euros à une organisation dont le nom n'a pas été dévoilé.
L'annonce d'eBay intervient après la publication d'un article dans le journal britannique Mail on Sunday qui avait trouvé sur le site des « dizaines » de souvenirs de l'Holocauste. Parmi ces objets figuraient un uniforme à rayures prétendument porté dans le camp de concentration d'Auschwitz et proposé à 18 000 dollars (13 300 euros), ainsi que des étoiles de David avec l'inscription « Jude » (juif en allemand) présentées jusqu'à 165 dollars (122 euros), selon le journal.
« Nous ne savons pas quand ces objets ont été proposés à la vente pour la première fois, mais nous enquêtons pour déterminer en quoi notre réglementation a failli », a assuré eBay. Le site de ventes aux enchères avait interdit la vente de tels objets en l’an 2000, d’abord en France, puis dans d’autres pays. Si à l’époque, le filtre ne semblait fonctionner que sur le mot « nazi » et pas sur les mots « Hitler » ou « SS » qui permettaient toujours d’accéder à des milliers d’objets, les mêmes recherches aujourd’hui ne renvoient plus que sur des livres, des timbres ou des pièces de monnaie.