Basket Euroligue (H) Le CSKA craint Nanterre
Accroché à l'aller par Nanterre (59-62), le club de Moscou n'envisage pourtant pas la défaite à domicile, jeudi (à 17h) lors de la 6e journée.
Ettore Messina s'attend de nouveau à un match serré. (L'Equipe)
«Ils ont des blessés, nous aussi.» Ettore Messina, l’entraîneur italien du CSKA Moscou, n’en démord pas : le match retour qui se profile jeudi (17 heures, heure française) dans la salle des Russes devrait encore être équilibré. Un âpre combat face à Nanterre, qui ne l’avait pas surpris lors de l’aller à la Halle Carpentier. Les Moscovites s’étaient imposés sur le fil (59-62), alors que les Banlieusards avaient signé un (presque) exploit lors du premier match de Coupe d’Europe de son histoire. Equilibré ? Evidemment, le contexte démontrerait plutôt le contraire. Cette saison, et un an après le retour de Messina, qui avait déjà officié au CSKA entre 2005 et 2009, décrochant deux titres d’Euroligue en 2006 et 2008, l’ogre a encore augmenté son budget (46 millions d’euros).
Sport plutôt confidentiel en Russie, le basket n'attire les foules qu'à l'occasion des venues de clubs comme le Real Madrid ou les Grecs de l'Olympiakos «Même s’il existe des exceptions, il faut de l’argent pour acheter les meilleurs coachs et les meilleurs joueurs», estime le président Andreï Vatoutine. Grâce notamment aux largesses de Norilsk Nickel, la société de l’oligarque Vladimir Potanine, le CSKA a composé un collectif fort d’internationaux russes, de trois Serbes et quatre Américains. «Depuis deux semaines, on a trouvé l’alchimie», estime Messina, qui mise sur une victoire de sa troupe à domicile «pour se simplifier l’avenir». Après un léger passage à vide, le CSKA a remporté une victoire probante face au Partizan de Belgrade (83-66). Il espère rééditer face à Nanterre qui, à l’inverse, a semblé fatigué lors de sa victoire à Orléans (71-69). Seule certitude, dans son « petit » complexe sportif de 5000 places, certes rénové mais datant d’avant les Jeux Olympiques de 1980, les Moscovites ne feront pas recette. Sport plutôt confidentiel en Russie, le basket n’attire les foules qu’à l’occasion des venues de clubs comme le Real Madrid ou les Grecs de l’Olympiakos, qui avait étrillé le CSKA lors du dernier Final Four. «Pour la réception de Nanterre, nous n’attendons pas plus de 3000 spectateurs», regrette Vatounine, qui rêve d’une nouvelle enceinte, plus moderne, pour que son club puisse enfin grandir.
Céline NONY, à Moscou
Accroché à l'aller par Nanterre (59-62), le club de Moscou n'envisage pourtant pas la défaite à domicile, jeudi (à 17h) lors de la 6e journée.
Ettore Messina s'attend de nouveau à un match serré. (L'Equipe)
«Ils ont des blessés, nous aussi.» Ettore Messina, l’entraîneur italien du CSKA Moscou, n’en démord pas : le match retour qui se profile jeudi (17 heures, heure française) dans la salle des Russes devrait encore être équilibré. Un âpre combat face à Nanterre, qui ne l’avait pas surpris lors de l’aller à la Halle Carpentier. Les Moscovites s’étaient imposés sur le fil (59-62), alors que les Banlieusards avaient signé un (presque) exploit lors du premier match de Coupe d’Europe de son histoire. Equilibré ? Evidemment, le contexte démontrerait plutôt le contraire. Cette saison, et un an après le retour de Messina, qui avait déjà officié au CSKA entre 2005 et 2009, décrochant deux titres d’Euroligue en 2006 et 2008, l’ogre a encore augmenté son budget (46 millions d’euros).
Sport plutôt confidentiel en Russie, le basket n'attire les foules qu'à l'occasion des venues de clubs comme le Real Madrid ou les Grecs de l'Olympiakos «Même s’il existe des exceptions, il faut de l’argent pour acheter les meilleurs coachs et les meilleurs joueurs», estime le président Andreï Vatoutine. Grâce notamment aux largesses de Norilsk Nickel, la société de l’oligarque Vladimir Potanine, le CSKA a composé un collectif fort d’internationaux russes, de trois Serbes et quatre Américains. «Depuis deux semaines, on a trouvé l’alchimie», estime Messina, qui mise sur une victoire de sa troupe à domicile «pour se simplifier l’avenir». Après un léger passage à vide, le CSKA a remporté une victoire probante face au Partizan de Belgrade (83-66). Il espère rééditer face à Nanterre qui, à l’inverse, a semblé fatigué lors de sa victoire à Orléans (71-69). Seule certitude, dans son « petit » complexe sportif de 5000 places, certes rénové mais datant d’avant les Jeux Olympiques de 1980, les Moscovites ne feront pas recette. Sport plutôt confidentiel en Russie, le basket n’attire les foules qu’à l’occasion des venues de clubs comme le Real Madrid ou les Grecs de l’Olympiakos, qui avait étrillé le CSKA lors du dernier Final Four. «Pour la réception de Nanterre, nous n’attendons pas plus de 3000 spectateurs», regrette Vatounine, qui rêve d’une nouvelle enceinte, plus moderne, pour que son club puisse enfin grandir.
Céline NONY, à Moscou