Thaïlande : un mort après des tirs sur les manifestants à Bangkok
le 28.12.2013
Des manifestants campant près du siège du gouvernement à Bangkok ont essuyé des tirs dans la nuit du vendredi 27 au samedi 28 décembre, qui ont fait un mort, selon les services de secours. Trois autres personnes ont été blessées et hospitalisées, a précisé le centre de secours Erawan.
Cette attaque survenue en pleine nuit intervient deux jours après des violences qui ont déjà fait deux morts – un policier et un manifestant – et plus de 150 blessés. Les manifestants avaient tenté de prendre le stade de Bangkok où avaient lieu les inscriptions des candidats aux prochaines législatives.
Lire aussi : Le gouvernement thaïlandais va faire appel à l'armée pour les législatives
La police assure que ces tirs à balles réelles ne viennent pas de ses rangs. En Thaïlande, l'intervention d'un tireur non-identifié, mettant de l'huile sur le feu en cas de crise, n'a rien d'une première, les deux camps s'accusant généralement ensuite mutuellement de cette provocation.
Cela porte à huit le nombre de morts en marge des manifestations, la plupart du temps dans des circonstances troubles comme celles-ci. Au total, quelque 400 personnes ont été blessées depuis début décembre, certaines par balles, dont des journalistes.
Lire : Thaïlande : la police lance des grenades lacrymogènes sur les manifestants
LA PREMIÈRE MINISTRE SUR LA SELLETTE
La première ministre Yingluck Shinawatra est dans une impasse, face à une mobilisation qui ne faiblit pas et a mobilisé récemment jusqu'à plus de 150 000 manifestants par jour. Depuis deux mois, les manifestants réclament son départ, l'accusant d'être la marionnette de son frère, Thaksin Shinawatra, lui-même ex-premier ministre, en exil après un coup d'Etat contre lui en 2006.
L'opposition est accusée de vouloir recréer une situation similaire à celle de 2006, quand l'armée était intervenue après des mois de chaos politique. La crise actuelle, qui a fait plusieurs morts depuis début décembre, est la pire depuis 2010, lorsque quelque 100 000 « chemises rouges » fidèles à Thaksin avaient occupé le centre de Bangkok pendant deux mois, avant un assaut de l'armée qui avait causé plus de 90 morts et 1 900 blessés.
le 28.12.2013
Des manifestants campant près du siège du gouvernement à Bangkok ont essuyé des tirs dans la nuit du vendredi 27 au samedi 28 décembre, qui ont fait un mort, selon les services de secours. Trois autres personnes ont été blessées et hospitalisées, a précisé le centre de secours Erawan.
Cette attaque survenue en pleine nuit intervient deux jours après des violences qui ont déjà fait deux morts – un policier et un manifestant – et plus de 150 blessés. Les manifestants avaient tenté de prendre le stade de Bangkok où avaient lieu les inscriptions des candidats aux prochaines législatives.
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La police assure que ces tirs à balles réelles ne viennent pas de ses rangs. En Thaïlande, l'intervention d'un tireur non-identifié, mettant de l'huile sur le feu en cas de crise, n'a rien d'une première, les deux camps s'accusant généralement ensuite mutuellement de cette provocation.
Cela porte à huit le nombre de morts en marge des manifestations, la plupart du temps dans des circonstances troubles comme celles-ci. Au total, quelque 400 personnes ont été blessées depuis début décembre, certaines par balles, dont des journalistes.
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LA PREMIÈRE MINISTRE SUR LA SELLETTE
La première ministre Yingluck Shinawatra est dans une impasse, face à une mobilisation qui ne faiblit pas et a mobilisé récemment jusqu'à plus de 150 000 manifestants par jour. Depuis deux mois, les manifestants réclament son départ, l'accusant d'être la marionnette de son frère, Thaksin Shinawatra, lui-même ex-premier ministre, en exil après un coup d'Etat contre lui en 2006.
L'opposition est accusée de vouloir recréer une situation similaire à celle de 2006, quand l'armée était intervenue après des mois de chaos politique. La crise actuelle, qui a fait plusieurs morts depuis début décembre, est la pire depuis 2010, lorsque quelque 100 000 « chemises rouges » fidèles à Thaksin avaient occupé le centre de Bangkok pendant deux mois, avant un assaut de l'armée qui avait causé plus de 90 morts et 1 900 blessés.