Snapchat : Facebook propose trois milliards de dollars, Tencen monte à quatre
À 25 ans, les deux fondateurs de Snapchat pourraient devenir milliardaires. Après une offre refusée d’un milliard de dollars, Facebook propose trois milliards. Le Chinois Tencen a monté les enchères à 4 milliards. Qui dit mieux ?
Quand ça veut pas, ça veut pas. C’est ce que doit se dire Mark Zuckerberg sur l’affaire Snapchat. Après une offre de rachat d’un milliard de dollars déjà refusée, Facebook a décidé de monter les enchères. Le montant a été multiplié par trois, une somme que nombre de startups accepteraient sans discuter.
Même pour ce montant hors du commun, Evan Spiegel et Bobby Murphy, les deux jeunes fondateurs du service lancé en 2011 ont réitéré leur réponse : « Non ! ».
Leur idée va à l’encontre de tout ce que font actuellement les réseaux sociaux, Facebook en tête. L’appli qu’ils ont créé sur iOS et Android propose d’envoyer des messages (textes ou photos) dont la particularité est de disparaître après quelques secondes. Une sorte de pied de nez au référencement éternel et une ouverture salutaire vers le droit à l’oubli.
Pour Facebook Snapchat peut permettre de faire revenir des adolescents de moins en moins séduit ou peut-être lassé par Facebook. Selon une étude de Pew Research publié avant l’été 2013, ils préfèrent actuellement des réseaux sociaux comme Twitter, Instagram ou Tumblr. Rappelons qu’Instagram a été racheté par Mark Zuckerberg qui au départ avait proposé un milliard de dollars. Ce montant a été revu à la baisse par les autorités. Il a été ramené à 750 millions de dollars dont une partie en actions.
Devenir le Facebook de la prochaine décennie
Le Wall Street Journal propose une explication à ces refus. Il ne s’agit pas d’un conflit personnel avec Facebook, mais d’une possibilité de faire monter le prix de cession. Selon le site américain, un groupe d’investisseurs chinois sous la houlette du groupe Tencent estime que la startup vaut plutôt 4 milliards de dollars. Et, vu sa puissance, elle pourrait aller plus loin.
En septembre, ce groupe qui détient de nombreux services en ligne, dont des réseaux sociaux et des sites d’e-commerce, a atteint une valorisation de 100 milliards de dollars à la bourse de Hong-Kong après l’acquisition de 36% du groupe Sogou qui a développé le troisième moteur de recherche en Chine. Tencent est désormais considéré comme le Facebook asiatique.
En reprenant Snapchat, Tencent pourrait lancer une offensive aux États unis et en Europe qui mettrait à mal les ténors actuels comme Facebook ou Twitter.
Reste à savoir ce que vont décider Evan Spiegel et Bobby Murphy. Vont-ils accepter une offre encore plus faramineuse ou tenter de devenir le Facebook de la prochaine décennie ? La seconde option semble être celle qui inquiète le plus Mark Zuckerberg.
Pour le moment, la seule question est de savoir si Snapchat vaut vraiment les montants qu'on lui propose. Aux Etats-Unis, plusieurs observateurs en doutent. Comme le rappelle le site Mashable, une somme si importante le mettrait au même niveau que des réseaux comme Square, Uber et Pinterest, malgré l'absence total de monétisation d'audience.
À 25 ans, les deux fondateurs de Snapchat pourraient devenir milliardaires. Après une offre refusée d’un milliard de dollars, Facebook propose trois milliards. Le Chinois Tencen a monté les enchères à 4 milliards. Qui dit mieux ?
Quand ça veut pas, ça veut pas. C’est ce que doit se dire Mark Zuckerberg sur l’affaire Snapchat. Après une offre de rachat d’un milliard de dollars déjà refusée, Facebook a décidé de monter les enchères. Le montant a été multiplié par trois, une somme que nombre de startups accepteraient sans discuter.
Même pour ce montant hors du commun, Evan Spiegel et Bobby Murphy, les deux jeunes fondateurs du service lancé en 2011 ont réitéré leur réponse : « Non ! ».
Leur idée va à l’encontre de tout ce que font actuellement les réseaux sociaux, Facebook en tête. L’appli qu’ils ont créé sur iOS et Android propose d’envoyer des messages (textes ou photos) dont la particularité est de disparaître après quelques secondes. Une sorte de pied de nez au référencement éternel et une ouverture salutaire vers le droit à l’oubli.
Pour Facebook Snapchat peut permettre de faire revenir des adolescents de moins en moins séduit ou peut-être lassé par Facebook. Selon une étude de Pew Research publié avant l’été 2013, ils préfèrent actuellement des réseaux sociaux comme Twitter, Instagram ou Tumblr. Rappelons qu’Instagram a été racheté par Mark Zuckerberg qui au départ avait proposé un milliard de dollars. Ce montant a été revu à la baisse par les autorités. Il a été ramené à 750 millions de dollars dont une partie en actions.
Devenir le Facebook de la prochaine décennie
Le Wall Street Journal propose une explication à ces refus. Il ne s’agit pas d’un conflit personnel avec Facebook, mais d’une possibilité de faire monter le prix de cession. Selon le site américain, un groupe d’investisseurs chinois sous la houlette du groupe Tencent estime que la startup vaut plutôt 4 milliards de dollars. Et, vu sa puissance, elle pourrait aller plus loin.
En septembre, ce groupe qui détient de nombreux services en ligne, dont des réseaux sociaux et des sites d’e-commerce, a atteint une valorisation de 100 milliards de dollars à la bourse de Hong-Kong après l’acquisition de 36% du groupe Sogou qui a développé le troisième moteur de recherche en Chine. Tencent est désormais considéré comme le Facebook asiatique.
En reprenant Snapchat, Tencent pourrait lancer une offensive aux États unis et en Europe qui mettrait à mal les ténors actuels comme Facebook ou Twitter.
Reste à savoir ce que vont décider Evan Spiegel et Bobby Murphy. Vont-ils accepter une offre encore plus faramineuse ou tenter de devenir le Facebook de la prochaine décennie ? La seconde option semble être celle qui inquiète le plus Mark Zuckerberg.
Pour le moment, la seule question est de savoir si Snapchat vaut vraiment les montants qu'on lui propose. Aux Etats-Unis, plusieurs observateurs en doutent. Comme le rappelle le site Mashable, une somme si importante le mettrait au même niveau que des réseaux comme Square, Uber et Pinterest, malgré l'absence total de monétisation d'audience.