Après une entrée en Bourse en fanfare, Twitter vaut plus de 30 milliards de dollars
L'action du réseau de microblogging a bondi de 73% jeudi pour son premier jour de cotation sur le New Stock Exchange.
entrée en Bourse réussie pour Twitter.
Introduction en Bourse (IPO) réussie pour Twitter. Pour sa première journée de cotation sur le New York Stock Exchange (NYSE), l'action du réseau de microblogging a bondi de 73%. Introduite au prix de 26 dollars, elle a ainsi terminé à 44,90 dollars. En début de matinée, elle avait même franchi la barre des 50 dollars. Twitter est désormais valorisée à 31,7 milliards de dollars.
Grâce à cette opération, la société basée à San Francisco a levé 2,1 milliards de dollars. C'est le deuxième plus importante IPO de l'histoire pour une société Internet, derrière Facebook (qui avait levé 16 milliards de dollars en mai 2012) mais devant Google (1,7 milliard en 2004). Cet injection d'argent frais doit permettre à l'entreprise de financer son développement avec l'objectif de devenir rentable à moyen-terme.
Pour célébrer cet événement, les principaux dirigeants de Twitter (Dick Costolo, le PDG, et les co-fondateurs Jack Dorsey, Evan Williams et Biz Stone) avaient fait le déplacement à New York. Tout sourire devant les caméras, ils ont aussi vu leur fortune personnelle s'envoler en même temps que le cours de Bourse. Et plusieurs dizaines de salariés sont par ailleurs devenus millionnaires.
Cette première journée sans accroc contraste avec les débuts boursiers chaotiques de Facebook le 18 mai 2012. Le réseau social avait terminé sa première séance de cotation (qui avait été marquée par une succession de problèmes techniques) sur un gain modeste de 0,61 %. Avant de s'effondrer de plus de 10 % dès la séance suivante. L'action n'est repassée au-dessus de son cours d'introduction que plus d'un an plus tard.
Hausse des coûts
Pour Twitter, le plus dur reste cependant à faire : convaincre ses nouveaux actionnaires sur sa capacité à générer toujours plus de revenus publicitaires. La pression est d'autant grande que les attentes de certains investisseurs peuvent sembler démesurées, compte tenu du fait que la société n'a jamais réalisé le moindre profit.
Plus inquiétant même, ses pertes ne cessent de se creuser. Le réseau a enregistré au troisième trimestre le plus important déficit de son histoire, avec une perte nette de 64,6 millions de dollars. C'est quasiment autant que sur les six premiers mois de l'année (69 millions) et que sur l'ensemble de l'année 2012 (79 millions). Depuis début janvier, Twitter a perdu 134 millions de dollars.
Cette tendance s'explique par la très forte hausse des coûts : ils ont doublé par rapport à l'an passé. Et ils progressent à un rythme beaucoup plus rapide que le chiffre d'affaires. La société dépense notamment beaucoup en recherche et développement (près de la moitié de son chiffre d'affaires) et en marketing. Elle embauche également beaucoup. Sur les trois derniers mois, ses effectifs ont encore augmenté de 15 %, pour atteindre 2 300 employés.
Dans le même temps, la croissance commence à ralentir. Aussi bien en termes de recettes publicitaires qu'en termes d'utilisateurs actifs. Cela pourrait compliquer la recherche de la rentabilité. Une heure à peine l'IPO, la firme Pivotal Research a donné corps à ce scepticisme, en conseillant de vendre l'action qu'elle juge beaucoup trop chère.
L'action du réseau de microblogging a bondi de 73% jeudi pour son premier jour de cotation sur le New Stock Exchange.
entrée en Bourse réussie pour Twitter.
Introduction en Bourse (IPO) réussie pour Twitter. Pour sa première journée de cotation sur le New York Stock Exchange (NYSE), l'action du réseau de microblogging a bondi de 73%. Introduite au prix de 26 dollars, elle a ainsi terminé à 44,90 dollars. En début de matinée, elle avait même franchi la barre des 50 dollars. Twitter est désormais valorisée à 31,7 milliards de dollars.
Grâce à cette opération, la société basée à San Francisco a levé 2,1 milliards de dollars. C'est le deuxième plus importante IPO de l'histoire pour une société Internet, derrière Facebook (qui avait levé 16 milliards de dollars en mai 2012) mais devant Google (1,7 milliard en 2004). Cet injection d'argent frais doit permettre à l'entreprise de financer son développement avec l'objectif de devenir rentable à moyen-terme.
Pour célébrer cet événement, les principaux dirigeants de Twitter (Dick Costolo, le PDG, et les co-fondateurs Jack Dorsey, Evan Williams et Biz Stone) avaient fait le déplacement à New York. Tout sourire devant les caméras, ils ont aussi vu leur fortune personnelle s'envoler en même temps que le cours de Bourse. Et plusieurs dizaines de salariés sont par ailleurs devenus millionnaires.
Cette première journée sans accroc contraste avec les débuts boursiers chaotiques de Facebook le 18 mai 2012. Le réseau social avait terminé sa première séance de cotation (qui avait été marquée par une succession de problèmes techniques) sur un gain modeste de 0,61 %. Avant de s'effondrer de plus de 10 % dès la séance suivante. L'action n'est repassée au-dessus de son cours d'introduction que plus d'un an plus tard.
Hausse des coûts
Pour Twitter, le plus dur reste cependant à faire : convaincre ses nouveaux actionnaires sur sa capacité à générer toujours plus de revenus publicitaires. La pression est d'autant grande que les attentes de certains investisseurs peuvent sembler démesurées, compte tenu du fait que la société n'a jamais réalisé le moindre profit.
Plus inquiétant même, ses pertes ne cessent de se creuser. Le réseau a enregistré au troisième trimestre le plus important déficit de son histoire, avec une perte nette de 64,6 millions de dollars. C'est quasiment autant que sur les six premiers mois de l'année (69 millions) et que sur l'ensemble de l'année 2012 (79 millions). Depuis début janvier, Twitter a perdu 134 millions de dollars.
Cette tendance s'explique par la très forte hausse des coûts : ils ont doublé par rapport à l'an passé. Et ils progressent à un rythme beaucoup plus rapide que le chiffre d'affaires. La société dépense notamment beaucoup en recherche et développement (près de la moitié de son chiffre d'affaires) et en marketing. Elle embauche également beaucoup. Sur les trois derniers mois, ses effectifs ont encore augmenté de 15 %, pour atteindre 2 300 employés.
Dans le même temps, la croissance commence à ralentir. Aussi bien en termes de recettes publicitaires qu'en termes d'utilisateurs actifs. Cela pourrait compliquer la recherche de la rentabilité. Une heure à peine l'IPO, la firme Pivotal Research a donné corps à ce scepticisme, en conseillant de vendre l'action qu'elle juge beaucoup trop chère.