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Espagne : La crise fait fuir les étudiants marocains de l'université de Grenade
3,6%, c’est le nombre d’étudiants marocains en moins à l’université de Grenade (UGR) cette année comparé à 2012. Si cette baisse n’est pas aussi « significative », la réalité est que les étudiants marocains tournent de plus en plus le dos à l’Espagne à cause de la crise.
Actuellement, ils sont 732 étudiants marocains inscrits en 1er et 3ème cycle à l’UGR contre plus d’un millier auparavant. Et pour cause, explique le professeur Garcia del Moral sur Ideal.es, « le nombre moyen d'enfants dans les familles marocaines ayant des ressources pour envoyer leurs enfants à l’université a diminué ces dernières années, suivant une tendance générale en Espagne et dans d’autres pays au sein et en dehors de l'UE ».
Parmi les facteurs également : l'ouverture d’autres spécialités dans les universités marocaines…dans le domaine biomédical, l'ingénierie et les nouvelles technologies. L’adoption du nouveau système avec un cycle en 4 ans contre 5 auparavant, une maitrise en 5ème année et la possibilité d’exercer par la suite, « n’a pas été trop bien assimilée par de nombreux étudiants marocains et leurs familles », renchérit Garcia del Moral.
Mais globalement, c’est l’université espagnole qui souffre avec les coupes budgétaires qui ont été effectuées depuis la crise. Cela ne pousse pas les parents à envoyer leurs enfants dans un pays « économiquement déprimé ».
3,6%, c’est le nombre d’étudiants marocains en moins à l’université de Grenade (UGR) cette année comparé à 2012. Si cette baisse n’est pas aussi « significative », la réalité est que les étudiants marocains tournent de plus en plus le dos à l’Espagne à cause de la crise.
Actuellement, ils sont 732 étudiants marocains inscrits en 1er et 3ème cycle à l’UGR contre plus d’un millier auparavant. Et pour cause, explique le professeur Garcia del Moral sur Ideal.es, « le nombre moyen d'enfants dans les familles marocaines ayant des ressources pour envoyer leurs enfants à l’université a diminué ces dernières années, suivant une tendance générale en Espagne et dans d’autres pays au sein et en dehors de l'UE ».
Parmi les facteurs également : l'ouverture d’autres spécialités dans les universités marocaines…dans le domaine biomédical, l'ingénierie et les nouvelles technologies. L’adoption du nouveau système avec un cycle en 4 ans contre 5 auparavant, une maitrise en 5ème année et la possibilité d’exercer par la suite, « n’a pas été trop bien assimilée par de nombreux étudiants marocains et leurs familles », renchérit Garcia del Moral.
Mais globalement, c’est l’université espagnole qui souffre avec les coupes budgétaires qui ont été effectuées depuis la crise. Cela ne pousse pas les parents à envoyer leurs enfants dans un pays « économiquement déprimé ».
