Télévision payante
M6 espère passer Paris Première sur la TNT gratuite
Pascale Paoli-Lebailly | 03-01-2014
Nicolas de Tavernost, président du directoire du groupe M6 à confirmé dans une interview accordée au site Internet des Echos, qu'il allait proposer de passer Paris Première sur la TNT gratuite.
Il indique y être contraint pour deux raisons qui font qu'il " n'y a pas d'avenir en télévision payante pour Paris Première".
"Premièrement, les pouvoirs publics ont souhaité la multiplication des chaînes gratuites et donc ça a affecté la TNT payante, sur laquelle se situe aujourd'hui Paris Première, avec une baisse très forte de leurs ressources publicitaires", explique-t-il.
"La deuxième raison, c'est que certains opérateurs comme Eurosport, ont décidé d'abandonner la TNT payante - qui n'était déjà pas très bien développée."
Désireux de saisir le CSA pour obtenir gain de cause, Nicolas de Tavernost mise sur le positionnement atypique de la chaîne qui vise en priorité les CSP+, une cible assez peu couverte par les autres chaînes de la TNT gratuite.
Ses ressources sont fondées sur les recettes publicitaires et sur les revenus versés par les distributeurs de TV payante.
"C'est une chaîne historique : elle a 27 ans. Nous y avons beaucoup investi et elle est très originale dans son positionnement. Nous pensons que cette chaîne a sa place dans une offre de TNT gratuite. On peut dire, en plaisantant, que ce sera un peu plus d'Aïda et un peu moins de Nabilla sur la TNT gratuite" conclut-il.
M6 espère passer Paris Première sur la TNT gratuite
Pascale Paoli-Lebailly | 03-01-2014
Nicolas de Tavernost, président du directoire du groupe M6 à confirmé dans une interview accordée au site Internet des Echos, qu'il allait proposer de passer Paris Première sur la TNT gratuite.
Il indique y être contraint pour deux raisons qui font qu'il " n'y a pas d'avenir en télévision payante pour Paris Première".
"Premièrement, les pouvoirs publics ont souhaité la multiplication des chaînes gratuites et donc ça a affecté la TNT payante, sur laquelle se situe aujourd'hui Paris Première, avec une baisse très forte de leurs ressources publicitaires", explique-t-il.
"La deuxième raison, c'est que certains opérateurs comme Eurosport, ont décidé d'abandonner la TNT payante - qui n'était déjà pas très bien développée."
Désireux de saisir le CSA pour obtenir gain de cause, Nicolas de Tavernost mise sur le positionnement atypique de la chaîne qui vise en priorité les CSP+, une cible assez peu couverte par les autres chaînes de la TNT gratuite.
Ses ressources sont fondées sur les recettes publicitaires et sur les revenus versés par les distributeurs de TV payante.
"C'est une chaîne historique : elle a 27 ans. Nous y avons beaucoup investi et elle est très originale dans son positionnement. Nous pensons que cette chaîne a sa place dans une offre de TNT gratuite. On peut dire, en plaisantant, que ce sera un peu plus d'Aïda et un peu moins de Nabilla sur la TNT gratuite" conclut-il.