Centrafrique: près de 400 morts à Bangui en trois jours
Le chef de la diplomatie française affirme que le calme est revenu à Bangui, "même s'il y a encore ici ou là des exactions". Quelque 394 personnes sont mortes en trois jours.
Laurent Fabius déclare que le calme est revenu à Bangui après le massacre de 300 personnes. (AFP)
Les habitants de Bangui attendaient fiévreusement dimanche que les militaires français déployés dans la capitale rentrent désormais dans les quartiers pour neutraliser les hommes en armes. Quelque 400 personnes sont mortes au cours des dernières 72 heures.
Après une nuit relativement calme, ponctuée de rares tirs isolés, la ville est restée sans grande activité dimanche matin. La majorité des églises, habituellement bondées pour la messe dominicale, étaient désertes, à l'exception notable des quelques lieux de culte où des milliers de déplacés ont trouvé refuge ces derniers jours.
A bord de véhicules blindés ou à pied, les soldats français de l'opération "Sangaris" étaient désormais très visibles sur les boulevards, les grandes artères et les carrefours stratégiques.
"Le calme est revenu à Bangui"
Les hommes en armes et les pick-ups de combattants de l'ex-rébellion Séléka (au pouvoir) ont quant à eux quasiment disparu des rues.
"Le calme est revenu dans Bangui, même s'il y a encore ici ou là des exactions", déclare le chef de la diplomatie française Laurent Fabius, interrogé sur la chaine de télévision française France 3.
"On dénombre dans les trois derniers jours 394 morts", indique-t-il, après les massacres inter-religieux qui ont ensanglanté la ville jeudi. Un précédent bilan de la Croix-Rouge locale faisait état d'environ 300 morts.
L'arrivée des premiers renforts
"Il y a un certain nombre d'opérations qui sont en cours dans l'ensemble du pays, et les opérations de désarmement (des ex-rebelles) de la Séléka vont commencer", assure Laurent Fabius.
Parallèlement à son déploiement dans la capitale, l'armée française a également commencé samedi à prendre position dans le nord-ouest du pays, où les affrontements à caractère inter-religieux sont réguliers depuis septembre et tension reste extrêmement vive.
Samedi matin, une colonne de blindés français, arrivée par la route depuis le Cameroun voisin, avait fait son entrée à Bouar (ouest), où les militaires ont été accueillis en libérateurs par la population.
Le chef de la diplomatie française affirme que le calme est revenu à Bangui, "même s'il y a encore ici ou là des exactions". Quelque 394 personnes sont mortes en trois jours.
Laurent Fabius déclare que le calme est revenu à Bangui après le massacre de 300 personnes. (AFP)
Les habitants de Bangui attendaient fiévreusement dimanche que les militaires français déployés dans la capitale rentrent désormais dans les quartiers pour neutraliser les hommes en armes. Quelque 400 personnes sont mortes au cours des dernières 72 heures.
Après une nuit relativement calme, ponctuée de rares tirs isolés, la ville est restée sans grande activité dimanche matin. La majorité des églises, habituellement bondées pour la messe dominicale, étaient désertes, à l'exception notable des quelques lieux de culte où des milliers de déplacés ont trouvé refuge ces derniers jours.
A bord de véhicules blindés ou à pied, les soldats français de l'opération "Sangaris" étaient désormais très visibles sur les boulevards, les grandes artères et les carrefours stratégiques.
"Le calme est revenu à Bangui"
Les hommes en armes et les pick-ups de combattants de l'ex-rébellion Séléka (au pouvoir) ont quant à eux quasiment disparu des rues.
"Le calme est revenu dans Bangui, même s'il y a encore ici ou là des exactions", déclare le chef de la diplomatie française Laurent Fabius, interrogé sur la chaine de télévision française France 3.
"On dénombre dans les trois derniers jours 394 morts", indique-t-il, après les massacres inter-religieux qui ont ensanglanté la ville jeudi. Un précédent bilan de la Croix-Rouge locale faisait état d'environ 300 morts.
L'arrivée des premiers renforts
"Il y a un certain nombre d'opérations qui sont en cours dans l'ensemble du pays, et les opérations de désarmement (des ex-rebelles) de la Séléka vont commencer", assure Laurent Fabius.
Parallèlement à son déploiement dans la capitale, l'armée française a également commencé samedi à prendre position dans le nord-ouest du pays, où les affrontements à caractère inter-religieux sont réguliers depuis septembre et tension reste extrêmement vive.
Samedi matin, une colonne de blindés français, arrivée par la route depuis le Cameroun voisin, avait fait son entrée à Bouar (ouest), où les militaires ont été accueillis en libérateurs par la population.